C’est à la suite d’une prise de conscience que des femmes africaines de la société civile et actrices du développement durable ont décidé de mettre en place un cadre réflexion pour harmoniser leur énergie afin de participer activement à tous les combats auxquels fait face le continent africain.
A l’instar, de ONU-Femmes, elles voudraient mettre en place un partenariat avec les institutions et organisations africaines au premier chef desquelles l’Union Africaine pour apporter leur pierre à l’édifice. C’est ainsi que l’idée de UA-FEMMES a été pensée et un plaidoyer initié pour être porté à l’occasion d’une rencontre internationale en terre africaine.
C’est à partir de ce constat que le projet d’un congrès des femmes panafricaines est né et des congolaises ont pris l’initiative de le porter pour l’organiser chez elles à Kinshasa en République Démocratique du Congo en collaboration avec le Forum International des Femmes de l’Espace Francophone (FIFEF).
Dans le cadre du FIFEF, regroupant l’essentiel des initiatrices de ce projet, le choix de la date du 31 juillet est loin d’être fortuite puisqu’elle correspond réellement à la célébration officielle de la journée de la femme africaine.
Très ignorée, la journée de la femme africaine fête ses 45 ans cette année. Elle a été consacrée le 31 juillet 1974 à l’occasion du premier Congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO) qui s'était tenu à Dakar, au Sénégal. Mais, la date officiellement retenue pour cette journée est le 31 juillet 1962. Ce jour-là, à Dar es Salam (Tanzanie), des femmes originaires de tous les pays du continent s'étaient réunies pour la première fois et avaient mis sur pied une organisation appelée « Conférence des Femmes Africaines ».